Mon intention première est plus d’exprimer la pénétration du corps dans l’air que celui-ci en tant que sujet d’étude. ainsi les corps s’animent repoussant les bords du cadre, tantôt les épousant, tantôt s’y lovant, à la manière d’une danse secrète ou tout peut arriver… La pratique des arts martiaux vietnamiens m’a permis d’appréhender le vide comme un support vivant, porteur de présent ; voilà peut être ce que je cherche à faire : peindre l’air. Celui qui y parvient aura du même coup réussi à peindre l’homme, la nature et le temps. |